Ce matin, carottes ! Youpiiii ! Sykes est de retour avec nous car le mec avec qui il s’est engueulé la dernière fois ne travaille plus là. Et ben j’aurais préféré qu’il ne vienne pas ! Cette fois, c’est avec moi qu’il s’est engueulé ! Je ne sais pas trop ce qui lui a pris, d’ailleurs je m’en fou ! Il a pas aimé la façon dont on travaillait, faut dire que 3 c’est vraiment pas pratique, et au lieu de nous le dire calmement il s’est mis à s’énerver avec ses fuck et ses fuckings. Je lui ai demandé à qui était destiné tous ces mots, à moi !!!! Ben voyons ! Et c’est parti pour une conversation des plus ridicules où il parait que j’ai de la chance d’être une fille sinon il m’aurait déjà frappé, d’ailleurs si je me la ferme pas maintenant c’est Andrew qu’il va frapper ! Plus je rigole, plus il s’énerve. Bref, ça s’arrête aussi vite que ça a commencé, Andrew est le n°3 qui est entre les 2, sans trop savoir quoi faire, quoi dire et avec qui bosser maintenant ! Moi de mon côté je rumine. Ah ouai ? Il veut la jouer comme ça ? Ok mon coco tu vas voir ! Le Sykes, ça fait 1 mois qu’il ne m’a pas donné de sous pour l’essence. Tu veux aller bosser demain ? Tu me donnes des sous ou t’y vas à pieds. T’as pas de quoi déjeuner aujourd’hui ? Et ben tant pis pour toi ! Le Sykes, on lui fournit tout, du boulot, de quoi déjeuner, le transport pour le boulot, les courses, quand il doit aller prendre son bus pour le WE voir ses filles, on lui a évité je ne sais pas combien de bagarres, on l’a sauvé auprès du boss plusieurs fois pour pas qu’il soit viré, mais tout lui est dû on dirait, on le réveille tous les matins comme un gamin, alors la, son énervement à mon égard c’était légèrement déplacé, parce que s’il veut faire le malin avec moi, c’est lui qui va être dans la merde, pas moi, ah oui là je rumine, il m’a cassé ma bonne humeur, le bon côté c’est que les carottes, elles volent droit dans les cagettes à la vitesse de la lumière. J’étais sur le point de partir mais ça lui aurait donné trop grande satisfaction et je peux pas mettre Andrew dans la merde. Bref, c’est pas cool ! Evidemment, tout ce que j’ai écrit au dessus ne sont que des pensées. Je ne lui dirais pas d’aller au boulot à pieds, c’est pas moi, sauf si il remet ça le lendemain là par contre je ne me gênerait pas… Enfin !
Du coup les carottes ce matin c’est ambiance moyen, on se fait quand même 150 dollars chacun, mais quelle importance, ce n’est pas l’argent qui va racheter ma bonne humeur. En rentrant on parle enfin avec Andrew, j’évitais le sujet au boulot déjà parce que Sykes était pas loin, et surtout parce que quand on est en colère, on va dire des choses que l’on peut regretter, et j’aurais pu m’en prendre à lui pour ne pas avoir pris ma défense quand Sykes lui a dit que j’étais bloody idiot. C’était pas le sujet ! Enfin Andrew en a gros sur la patate aussi, parce que les dettes envers Andrew sont bien longues, raz le bol général ! JE VEUX PARTIR !!
La fin de ma journée se passe impec’, j’évite Sykes, ce qui n’est pas trop dur dans cette grande maison, je ne me rappelle déjà plus très bien ce qu’il s’est passé, et je passe la soirée avec Andrew, Iris et david autour de moules frites made by David, on écoute du Brassens et du Brel, on se marre bien et Sykes passe la soirée tout seul et c’est tant pis pour lui, je ne m’en occupe plus ! FINI ! J’ai pas d’enfant, c’est pas pour rien !
Les moules ici, elles sont énooooooormes et vertes, et en passant, délicieuses !
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